VESTIAIRES

Orson Bichon, la trentaine, est brun, nerveux, plutôt beau gosse. Atteint d’une agénésie de la main gauche (malformation pour les intimes), il sera très vite surnommé Abraracourcix par les membres de l’équipe.

Né avec cette malformation, il a toujours vécu protégé : son père lui tapait dessus en lui répétant qu’il n’était pas handicapé. Par la suite, il a voulu faire des films documentaires animaliers : il a donc suivi des cours de cinéma qui ne l’ont amené… nulle part. ll a finalement découvert son handicap en entrant dans ce club de natation, et y est devenu champion de France dans sa spécialité : la brasse.

 Il vit oisif mais seul et blasé, sans attache à part la piscine et le club. C’est sans doute une histoire d’amour malheureuse qui l’a converti à ce célibat faussement tranquille mais réellement indolore qu’il revendique. Quoique… Le charme naïf de Caro pourrait bien le tirer de sa retraite sentimentale.

Son registre humoristique

Véritable sniper de la répartie, il a, en général, toujours le dernier mot. Il veut être le plus drôle, le plus détaché, le plus séduisant. Très attaché au club et à l’équipe, Orson passe tout au crible de la natation et de la compétition. Au point d’en faire toujours trop, comme d’inscrire d’office ses coéquipiers en compétition, ou de minimiser honteusement leur handicap : « Mais c’est pas grave si tu rampes ! »