VESTIAIRES

les personnages : Romy ( Adda Abdelli)

Rachid Benbbouzik est arabe, petit, handicapé… Et dire que les tibétains pensent qu’on choisit la vie qu’on mène sur terre : Romy devait être bourré le jour du choix !
Né en Algérie, Romy a l’incroyable privilège d’être le dernier poliomyélite de sa génération.

 

Accueilli en France très jeune par une famille catholique pratiquante qui l’a renommé Romuald… car Saint Rachid n’existait pas, le mélange des deux religions aurait pu en faire un saint : la réalité est bien différente.

 

Rach… Pardon. Romy a vécu en centre de réadaptation, entouré d’handicapés. Habitué à ce milieu, sa relation aux autres nageurs est souvent irrévérencieuse mais toujours sincère. Disons qu’il a la petite manie de ne se moquer, gentiment, que de ceux qu’il apprécie. Les autres l’indiffèrent au plus haut point. Tour à tour observateur et dubitatif, sage ou ingénu, il a découvert l’arme absolue pour parer les coups de la vie et donc pour qu’on lui fiche la paix : l’humour.

 

Son registre humoristique

Son obsession comique, c’est la différence. Toutes ses observations passent par le filtre de la comparaison. Ce qui est « plus », ce qui est « moins » : dans les habits, les véhicules, les familles… Il est un rien matérialiste. Son parcours de vie l’a rendu tempérant, bienveillant et optimiste.

 

Père de famille quadragénaire, marié et heureux, il est facile d’abuser de sa confiance, de le surprendre ou de le mener en bâteau. Mais il peut prendre les armes quand il est indigné. Et alors gare…Son humour est féroce.

 

 



02/12/2011
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